Vous trouverez ci-dessous tout ce qu'il faut savoir pour bien préparer votre voyage et éviter certaines galères. Notamment les dépenses à prévoir en matière de carburant, les conseils en matière de téléphonie mobile ou encore les pratiques alimentaires locales.
LES LOCAUX
Toutes les personnes croisées se sont généralement montrées adorables. Les anglais sont cordiaux et entament facilement la conversation, dès qu’ils entendent un accès étranger. Ils veulent savoir d’où l’on vient et si tout se passe bien.
L'ALIMENTATION
L’alimentation british est souvent décriée, à tort. Si vous souhaitez manger vite fait et bon marché, vous allez tomber sur des fish and chips ou autres burgers frites, certes. Cependant, si vous cherchez, il y a de bons, voire même d’excellents restaurants, avec des produits frais de qualité. Les tarifs sont tout à fait corrects. Et la réservation obligatoire. Les goûts des sauces et accompagnements sont parfois particuliers, mais ils font partie de la tradition anglaise.
Le Haggis est à tester au même titre qu’une visite culturelle. A base de panse de mouton et d’avoine, c’est un plat traditionnel qui remonte au Moyen-Age. Selon les endroits, s’il est bien assaisonné et grillé, c’est un plat tout à fait acceptable qui se déguste autant au petit-déjeuner, qu’en entrée ou en plat principal lors du repas.
Concernant les boissons, le café est souvent mauvais, voire très mauvais. Il n’a que peu de goût et est parfois même servi en sachet, comme le thé. Le thé, boisson traditionnelle anglaise lui-même n’est pas toujours terrible. Les sachets sont bons, mais l’eau du robinet, très javellisée, lui donne un goût exécrable. La bière est souvent excellente et avec un vaste choix. Quant au vin, il vient principalement de France, d’Argentine, de Nouvelle-Zélande ou d’Afrique du Sud. Ce sont d’autres goûts qu’un vin valaisan ou qu’un bon français, ils sont plus légers et peuvent faire mal à la tête.
Dans la plupart des régions, nord excepté, vous trouverez de nombreux commerces d’alimentation, bien fournis. La viande vendue est locale et d’une qualité incroyable, de même que les légumes. Dans le nord, il y en a beaucoup moins. Comme les restaurants dont la carte est en fonction de leurs stocks, quant il n’y a plus, il n’y a plus… inutile de s'énerver.
LES PARKINGS
Tous les parkings sont payants, que ce soit ceux des biens culturels ou les simples places de stationnement en forêt. Ils ont tous un horodateur et la police, bien que peu visible, passe régulièrement, surtout en pleine saison. Il faut généralement compter 6 livres pour le parking en Ecosse.
LE CARBURANT
Les stations sont assez nombreuses, vous en trouverez partout sur votre route. Si vous êtes dans le nord ou sur une île, il vaut mieux faire le plein quand vous en rencontrez une. Les prix sont plus bas qu’en Suisse, surtout dans le nord et dans les petits villages.
LA CIRCULATION
La circulation est à l’inverse de chez nous, il faut un moment pour s’y habituer et changer ses réflexes. Lorsqu’il y a de la circulation, c’est assez simple et il suffit de suivre le trafic. Selon les régions, surtout dans le nord et dans l’ouest, il n’y a souvent qu’une seule voie et de nombreuses places pour croiser.
Les croisements peuvent être compliqués avec de gros véhicules. Généralement, il n’y a que peu de camions, ce qui est agréable. En saison, les bus touristiques par contre sont nombreux. Les locaux sont très courtois, ils attendent sans problème si besoin et restent en tout temps gentils et calmes. Ils remercient facilement d’un petit geste de la main, n’hésitez pas à faire de même.
LE GPS ET LA TELEPHONIE MOBILE
Principalement dans le nord et à l’ouest, les téléphones fonctionnent pas ou mal. Les wifi également. Il en va de même pour le GPS des véhicules, qui peut parfois perdre le satellite. Il vaut donc mieux bien s’organiser à l’avance et connaître les directions pour éviter de perdre du temps ou de faire des kilomètres inutiles. Un aide-chauffeur n’est pas de trop pour éviter les erreurs.
Pensez à prendre une rallonge et un ou deux adaptateurs, les prises ne sont pas les mêmes qu'en Suisse.
LE PASS POUR LES LIEUX CULTURELS
Sur l’Angleterre, comme sur l’Ecosse, il est possible de prendre un pass pour un ou plusieurs jours. Attention quand même, sur l’Ecosse la plupart des lieux sont centralisés autour d’Edimbourg. Si vous prévoyez d’aller plus au nord, il ne sera pas valable partout. Un grand nombre de châteaux, notamment, sont privés et ne font pas partie du pass.
Les sites officiels :
Angleterre : https://www.english-heritage.org.uk
Ecosse : https://www.visitscotland.com
Tous les lieux répertoriés et dignes d’intérêt sont repérables avec un bon GPS. Par contre, si vous cherchez des lieux moins courus et hors des circuits touristiques, même s’ils sont indiqués, ils sont parfois difficiles à trouver. Une manière peut-être d’éviter le tourisme de masse… Ils sont souvent éloignés des parkings, il faut compter un moment de marche ou de vélo pour les atteindre.
Toutes les informations sur les panneaux, les flyers, les guides, etc. sont en anglais uniquement. Il peut être fatiguant à la longue de les lire pour bien comprendre. Il vaut mieux préparer un minimum ses visites à l’avance et réunir les informations essentielles pour profiter au mieux de son séjour.
LA PRATIQUE DU VELO
Le vélo n’est pas tellement dans les mœurs. Sur l’Ecosse, quelques itinéraires commencent à voir le jour, notamment sur les îles. Sur le continent, il y moins de sentiers adaptés. La faute… aux moutons et autre bétail. Les barrières pour les sentiers pédestres sont des sortes de tourniquets qui ne permettent pas de passer, sauf en portant le vélo. Quant aux bornes de recharge pour les vélos électriques, il n’y en a pas.
Le vélo de descente est pratiqué sur les rares stations de ski qui restent ouvertes en période estivale. Quant à imaginer circuler sur la route, cela s’apparente à du suicide. Les routes sont étroites et pas du tout adaptées à une pratique sans risques.
LES DEPENSES
Prévoir un tel voyage comprend un certain budget, déjà rien que pour le carburant. Pour le diesel et l’ad blue, nous avons dépensé environ CHF 1’500.-, même si le diesel est beaucoup moins cher que chez nous, particulièrement sur l’Ecosse.
Pour la téléphonie, il vaut peut-être la peine de prendre une carte anglaise. Pour notre part, nous avons explosé nos forfaits et dû racheter des packs supplémentaires. Le GPS fonctionne mal, il faut parfois prendre celui du téléphone pour vérifier et les données se chargent très lentement.
Dans les centres commerciaux, les denrées sont très abordables, en particulier la viande et les boissons alcoolisées, bien moins chères que chez nous. Si vous souhaitez bien manger, les prix seront similaires à la Suisse. Vous pouvez toujours vous rabattre sur la restauration rapide.
Enfin, malgré l'image de la liberté liée à l'Ecosse, vous ne pourrez pas stationner votre camping-car n’importe ou et souvent les parkings, même dans les coins les plus reculés, sont payants, même s’il reste quelques spots encore libres d’accès.
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